Le roi de la pampa retourne sa chemise Le cheval Parthénon s'énerve sur sa frise Le vieux marin breton de tabac prit sa prise C'était à cinq o'clock que sortait la marquise Du jeune avantageux la nymphe était éprise Il se penche il voudrait attraper sa valise Quand l'un avecque l'autre aussitôt sympathise Lorsqu'un jour exalté l'aède prosaïse Le marbre pour l'acide est une friandise Lorsque tout est fini lorsque l'on agonise pour la mettre à sécher aux cornes des taureaux depuis que lord Elgin négligea ses naseaux pour du fin fond du nez exciter les arceaux pour consommer un thé et des petits gâteaux snob un peu sur les bords des bords fondamentaux que convoitait c'est sûr une horde d'escrocs se faire il pourrait bien que ce soit des jumeaux pour déplaire au profane aussi bien qu'aux idiots d'aucuns par dessus tout prisent les escargots lorsque le marbrier astique nos tombeaux le cornédbîf en boîte empeste la remise le Turc de ce temps-là pataugeait dans sa crise sur l'antique bahut il choisit sa cerise le chauffeur indigène attendait dans la brise une toge il portait qui n'était pas de mise il se penche et alors à sa grande surprise la découverte alors voilà qui le traumatise la critique lucide aperçoit ce qu'il vise sur la place un forain de feu se gargarise des êtres indécis vous parlent sans franchise et fermentent de même les cuirs et les peaux il chantait tout de même oui mais il chantait faux il n'avait droit qu'à une et le jour des Rameaux elle soufflait bien fort par dessus les côteaux des narcisses on cueille ou bien on est des veaux il ne trouve aussi sec qu'un sac de vieux fayots on espère toujours être de vrais normaux il donne à la tribu des cris aux sens nouveaux qui sait si le requin boulotte les turbots ? et tout vient signifier la fin des haricots Je me souviens encor de cette heure exeuquise Le cheval Parthénon frissonnait sous la bise Souvenez-vous amis de ces îles de Frise On était bien surpris par cette plaine grise Quand on prend des photos de cette tour de Pise Il déplore il déplore une telle mainmise Et pourtant c'était lui le frère de feintise L'un et l'autre a raison non la foule insoumise Du voisin le Papou suçote l'apophyse On vous fait devenir une orde marchandise les gauchos dans la plaine agitaient leurs drapeaux du client londonien où s'ébattent les beaux où venaient par milliers s'échouer les harenceaux quand se carbonisait la fureur des châteaux d'où Galilée jadis jeta ses petits pots qui se plaît à flouer de pauvres provinciaux qui clochard devenant jetait ses oripeaux le vulgaire s'entête à vouloir les vers beaux que n'a pas dévoré la horde des mulots ? on prépare la route aux pensers sépulcraux nous avions aussi froid que nus sur la banquise il grelottait le pauvre aux bords de la Tamise nous regrettions un peu ce tas de marchandise un audacieux baron empoche toute accise d'une étrusque inscription la pierre était incise aller à la grand ville est bien une entreprise un frère même bas est la part indécise l'un et l'autre a raison non la foule imprécise le gourmet en salade avale la cytise de la mort on vous greffe une orde bâtardise lorsque pour nous distraire nous y plantions nos tréteaux quand les grêlons fin mars mitraillent les bateaux lorsqu'on voyait au loin flamber les arbrisseaux lorsque vient le pompier avec ses grandes eaux les Grecs et les Romains en vain cherchent leurs mots elle effraie le Berry comme les Morvandiaux que les parents féconds offrent aux purs berceaux à tous n'est pas donné d'aimer les chocs verbaux l'enfant pur aux yeux bleus aime les berlingots la mite a grignoté tissus os et rideaux Du pôle à Rosario fait une belle trotte La Grèce de Platon à coup sûr n'est point sotte On sèche le poisson dorade ou molve lotte Du Gange au Malabar le lord anglais zozotte L'esprit souffle et resouffle au-dessus de la botte Devant le boue urbaine on retrousse sa cotte Le généalogiste observe leur bouillotte Le poète inspiré n'est point un polyglotte Le loup est amateur de coq et de cocotte Le brave a beau crier ah cré nom sperlotte aventures en eut qui s'y pique s'y frotte on comptait les esprits acérés à la hotte on sale le requin on fume à l'échalotte comme à Chandernagor le manant sent la crotte le touriste à Florence ignoble charibotte on gifle le marmot qui plonge sa menotte gratter le parchemin deviendra sa marotte une langue suffit pour emplir sa cagnotte le chat fait un festin de têtes de linotte le lâche peut arguer de sa mine pâlotte lorsqu'on boit du maté l'on devient argentin lorsque Socrate mort passait pour un lutin lorsqu'on revient au port en essuyant un grain le colonel s'éponge un blason dans la main l'autocar écrabouille un peu d'esprit latin lorsqu'il voit la gadoue il cherche le purin il voudra retrouver le germe adultérin même s'il prend son sel au celte c'est son bien le chemin vicinal se nourrit de crottin les croque-morts sont là pour se mettre au turbin L'Amérique du Sud séduit les équivoques Sa sculpture est illustre et dans le fond des coques Enfin on vend le tout homards et salicoques Ne fallait pas si loin agiter ses breloques Les rapports transalpins sont-ils biunivoques ? On regrette à la fin les agrestes bicoques Frère je te comprends si parfois tu débloques Barde que tu me plais toujours quand tu soliloques On a bu du pinard à toutes les époques Cela considérant ô lecteur tu suffoques exaltent l'espagnol les oreilles baroques on transporte et le marbre et débris et défroques on s'excuse il n'y a ni baleines ni phoques les Indes ont assez sans ça de pendeloques les banquiers d'Avignon changent-ils les baïoques ? on mettait sans façon ses plus infectes loques frère je t'absoudrai si tu m'emberlucoques tu me stupéfies plus que tous les ventriloques grignoter des bretzels distrait bien des colloques comptant tes abattis lecteur tu te disloques si la cloche se tait et son terlintintin si l'Europe le veut ou son destin le mammifère est roi nous sommes son cousin l'écu de vair ou d'or ne dure qu'un matin le Beaune et le Chianti sont-ils le même vin ? mais on n'aurait pas vu le métropolitain la gémellité vaine accuse son destin le métromane à force incarne le devin mais rien ne vaut grillé le morceau de boudin toute chose pourtant doit avoir une fin