Mémento de la syntaxe de Java
Table des
matières
- La structure générale d'un programme
- Les composants élémentaires de Java
- Les types primitifs
- Les opérateurs
- Le branchement conditionnel
- Les boucles
- Les instructions d'entrée et de sortie
- Les fonctions
- Les enregistrements
- Les tableaux
- Les fonctions mathématiques
- Le système de fichiers d'Unix/Linux
1 La structure générale d'un programme
1.1 Programme sans enregistrements
class NomProgramme
{
// déclaration des variables globales
static type nomVariable;
// définition des fonctions secondaires
static type nomFonction( type1 para1, ..., typeN paraN)
{
déclarations de variables locales
instructions
return valeur;
}
// définition de la fonction principale
public static void main(String[] args)
{
déclarations de variables locales
instructions
}
}
Si ce programme s'appelle NomFichier.java, il se compile
au moyen de la commande
javac NomFichier.java
qui produit le fichier NomProgramme.class.
Le programme est exécuté au moyen de la commande
java NomProgramme
1.2 Programme avec enregistrements
Un programme peut inclure la définition d'un nombre quelconque d'enregistrements (accompagnés d'éventuels constructeurs) avant le bloc class NomProgramme.
class NomEnregistrement
{
// déclaration des champs
type nomChamp;
}
class NomProgramme
{
// déclaration des variables globales
static type nomVariable;
// définition des fonctions secondaires
static type nomFonction( type1 para1, ..., typeN paraN)
{
déclarations de variables locales
instructions
return valeur;
}
// définition de la fonction principale
public static void main(String[] args)
{
déclarations de variables locales
instructions
}
}
2 Les composants élémentaires de Java
2.1 Les identificateurs
Un identificateur est une suite de caractères parmi :
-
les lettres (minuscules ou majuscules),
- les chiffres,
- le “blanc souligné” (
_
),
- le dollar (
$
).
Les majuscules et minuscules sont différenciées.
Conventions.
-
noms de variables : éviter les noms commençant par
_
ou par $
car ils sont habituellement réservés
respectivement aux variables systèmes et aux variables d'un code
généré automatiquement ;
- noms de fonctions : juxtaposer un verbe en minuscule et un
nom débutant par une majuscule (par exemple,
parcourirListe
) ;
- noms d'enregistrements et noms de programmes : commencer par une majuscule.
2.2 Les mots-clefs
Un certain nombre de mots, appelés mots-clefs, sont réservés
pour le langage lui-même et ne peuvent pas être utilisés comme
identificateurs.
Le Java compte 50 mots clefs, parmi lesquels const et goto
sont réservés mais ne sont pas utilisés.
abstract |
assert |
boolean |
break |
byte |
case |
catch |
char |
class |
const |
continue |
default |
do |
double |
else |
enum |
extends |
final |
finally |
float |
for |
if |
goto |
implements |
import |
instanceof |
int |
interface |
long |
native |
new |
package |
private |
protected |
public |
return |
short |
static |
strictfp |
super |
switch |
synchronized |
this |
throw |
throws |
transient |
try |
void |
volatile |
while |
|
|
|
|
|
|
Parmi les mots interdits pour les identificateurs, il faut ajouter les
booléens false
et true
ainsi que null
.
2.3 Les commentaires
- Commentaire de fin de ligne :
// Ceci est un commentaire
- Commentaire d'un bloc de code :
/* Ceci est
un commentaire */
- Commentaire d'un bloc de code pour la documentation Javadoc :
/** Ceci est
un commentaire */
3 Les types primitifs
type |
taille (en bits) |
intervalle des valeurs |
valeur par défaut |
byte |
8 |
[−27;27[ |
0 |
short |
16 |
[−215; 215[ |
0 |
int |
32 |
[−231;231[ |
0 |
long |
64 |
[−263;263[ |
0 |
char |
16 |
[\u0000; \u ffff] |
\u0000 |
boolean |
1 |
{false, true} |
false |
float |
32 |
[1.4 E−45; 3.4028235 E38] |
0 |
double |
64 |
[4.9 E−324; 1.7917931348623157 E308] |
0 |
3.1 Les constantes entières
Les constantes entières peuvent être représentées dans trois bases :
-
décimale (par défaut) ;
- octale : les constantes octales commencent
par un zéro (ex :
0377
) ;
- hexadécimale : les
constantes hexadécimales commencent par 0x ou 0X (ex :
0xff
).
On peut spécifier explicitement qu'une constante
entière
est de type long en la suffixant par l ou L (ex :
256L
).
3.2 Les constantes flottantes
Par défaut, une constante flottante est de type double
sauf si
elle est suffixée par f ou F.
Par ailleurs, une constante entière suffixée par d est de type double
. Ainsi, 10d ou 10. désignent la même constante de type double
.
3.3 Les constantes caractères
Les caractères Java sont les caractères Unicode.
Pour désigner un caractère imprimable, il suffit de le mettre entre
apostrophes (par ex. 'A'
ou '$'
), sauf pour l'antislash et
l'apostrophe, qui sont respectivement désignés par
'\\'
et '\''
.
Les caractères peuvent plus généralement être désignés par '\uCodeHexa'
où CodeHexa est le code Unicode en hexadécimal (4 symboles) du
caractère. Les caractères 8 bits peuvent également s'écrire '\CodeOctal'
où CodeOctal est le code
octal du
caractère, ou '\xCodeHexa'
où CodeHexa est le code hexadécimal (2 symboles).
Les caractères non-imprimables les plus fréquents disposent
aussi d'une notation plus simple :
\n |
nouvelle ligne |
\r |
retour chariot |
\t |
tabulation horizontale |
\f |
saut de page |
\b |
retour arrière |
3.4 Les constantes chaînes de caractères
Une chaîne de caractères est une suite de caractères entourés par des
guillemets. A l'intérieur d'une chaîne de caractères, le caractère " doit
être désigné par \"
.
3.5 Les constantes symboliques
Il est souvent souhaitable de donner un nom à une constante plutôt que
d'utiliser sa valeur littérale. Pour cela, on la déclare comme suit et
on note généralement son identificateur en majuscules, par exemple
final int REPONSE = 42;
4 Les opérateurs
4.1 L'affectation
variable = expression
Cette expression a pour
effet d'évaluer expression et d'affecter la valeur obtenue à
variable. De plus, cette expression possède une valeur, qui
est celle d'expression. Ainsi, l'expression i = 5
vaut 5.
L'affectation effectue une conversion de type implicite : la valeur de
l'expression (terme de droite) est convertie dans le type du terme de
gauche. Cette conversion est possible uniquement si elle s'effectue
vers un type de taille supérieure à celle du type de départ :
byte |
→ |
short |
→ |
int |
→ |
long |
→ |
float |
→ |
double |
|
|
|
|
↑ |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
char |
|
|
|
|
|
|
Ces conversions sont sans perte de précision, sauf celles de int
et long
en float
et double
qui peuvent parfois
entraîner des arrondis.
4.2 Les opérateurs arithmétiques
Les opérateurs arithmétiques classiques sont l'opérateur unaire -
(opposé) ainsi que les opérateurs binaires
+ |
addition |
- |
soustraction |
* |
multiplication |
/ |
division |
% |
reste de la division (modulo) |
Ces opérateurs agissent de la façon attendue sur les entiers
comme sur les flottants. Leurs seules spécificités sont les suivantes :
-
La notation
/
désigne à la fois la division entière et la division
entre flottants. Si les deux opérandes sont de type entier,
l'opérateur /
produira une division entière (quotient de la
division). Par contre, il délivrera une valeur flottante dès que l'un
des opérandes est un flottant. Par exemple,
double x;
x = 3 / 2;
affecte à x la valeur 1. Par contre
x = 3 / 2.;
affecte à x la valeur 1.5.
- L'opérateur
%
est le reste de la division euclidienne. Si
l'un des deux opérandes est négatif, le signe du reste est celui
du dividende. Cet opérateur s'applique aussi à des flottants. Dans ce
cas, la valeur r de a % b
est donnée par r = a - bq
où q = ⌊ a/b⌋.
Notons enfin qu'il n'y a pas d'opérateur effectuant l'élévation à
la puissance. De façon générale, il faut utiliser la fonction pow(x,y)
de la classe java.lang.Math
pour calculer xy.
4.3 Les opérateurs relationnels
>
|
strictement supérieur |
>= |
supérieur ou égal |
<
|
strictement inférieur |
<= |
inférieur ou égal |
== |
égal |
!= |
différent |
Leur syntaxe est
expression-1 op expression-2
Les deux expressions sont évaluées puis comparées. La valeur retournée
est de type boolean
.
4.4 Les opérateurs logiques booléens
&& |
et logique |
|| |
ou logique |
! |
négation logique |
Comme pour les opérateurs de comparaison, la valeur retournée par ces
opérateurs est un boolean
.
Dans une expression de type
expression-1 op-1 expression-2 op-2 ...expression-n
l'évaluation se fait de gauche à droite et s'arrête dès que le
résultat final est déterminé.
Par exemple,
int x = 5, y = 2, z = 3;
boolean r;
r = (x >= 0) && (y != 2) || !(z > 10);
r aura comme valeur true
.
4.5 Les opérateurs logiques bit à bit
Les sept opérateurs suivants permettent de manipuler des entiers au
niveau du bit. Ils s'appliquent à tous les types entiers.
& |
et |
|
| |
ou inclusif |
^
|
ou exclusif |
|
~
|
complément à 1 |
<<
|
décalage à gauche |
|
>>
|
décalage
à droite |
>>>
|
décalage
à droite sans propagation du bit de signe |
|
|
En pratique, les opérateurs &
, |
et ^
consistent à appliquer bit à bit les opérations suivantes
L'opérateur unaire ~
change la valeur de chaque bit d'un
entier. Le décalage à droite a
>>
n
et à gauche a
<<
n
effectuent respectivement une division et une multiplication
par 2n quand ils opèrent sur un entier a
positif, où n est pris modulo 32 pour les int et modulo 64 pour les long. Quand a est un entier négatif, le décalage à droite
a
>>
n
propage le bit de signe (on remplit les n
positions de poids fort avec des 1). Par contre, le
décalage à droite sans propagation du signe, a >>> n
,
propage des zéros.
|
représentation |
représentation |
|
décimale |
binaire |
a |
77 |
00000000000000000000000001001101 |
b |
23 |
00000000000000000000000000010111 |
a &
b |
5 |
00000000000000000000000000000101 |
a |
b |
95 |
00000000000000000000000001011111 |
a ^
b |
90 |
00000000000000000000000001011010 |
~
a |
-78 |
11111111111111111111111110110010 |
b <<
5 |
736 |
00000000000000000000001011100000 |
b >>
2 |
5 |
00000000000000000000000000000101 |
b >>
3 |
2 |
00000000000000000000000000000010 |
b >>
32 |
23 |
00000000000000000000000000010111 |
c |
-33 |
11111111111111111111111111011111 |
c >>
2 |
-9 |
11111111111111111111111111110111 |
c >>>
2 |
1073741815 |
00111111111111111111111111110111 |
4.6 L'opérateur conditionnel ternaire
L'opérateur conditionnel ?
est un opérateur ternaire. Sa syntaxe
est la suivante :
condition ? expression-1 : expression-2
Cette expression est égale à expression-1 si condition est
satisfaite, et à expression-2 sinon.
Par exemple, l'expression
x >= 0 ? x : -x
correspond à la valeur
absolue d'un nombre.
4.7 L'opérateur de conversion de type
L'opérateur de conversion de type, appelé cast, permet de
modifier explicitement le type d'une expression. On écrit
(type) expression
De tous les opérateurs, la conversion de type est celui qui a la priorité la plus élevée.
Par exemple, dans
int i = 3, j = 2;
double r = (double)i/j;
r vaut 1.5.
4.8 La concaténation de chaînes de caractères
L'opérateur +
appliqué à deux objets de type String
désigne la concaténation de chaînes de caractères. Dès que l'un des
deux opérandes est de type String
, l'autre est converti en String
.
Par exemple, dans
int i = 3;
System.out.println("i = " + i);
la chaîne de caractères constante "i = "
est concaténée avec la valeur de la variable i
convertie en chaîne de caractères.
4.9 Règles de priorité des opérateurs
Le tableau suivant classe les opérateurs par ordres de priorité
décroissants. Les opérateurs placés sur une même ligne ont même
priorité. La flèche de la seconde
colonne du tableau donne l'ordre d'associativité de ces opérateurs.
Par exemple
a || b || c
correspond à (a || b) || c
alors que
a = b = c
correspond à a = (b = c)
.
On préférera toutefois mettre des parenthèses en
cas de doute...
opérateurs |
|
++ --
- (unaire) ~
! (type) |
← |
* / %
|
→ |
+ - (arithmétiques) + (String) |
→ |
<<
>>
>>>
|
→ |
<
<=
>
>= instanceof |
→ |
== != |
→ |
& (et bit-à-bit) |
→ |
^
|
→ |
|
|
→ |
&&
|
→ |
||
|
→ |
? : |
|
= *= /= %=
+= -= <<=
>>=
>>>=
&=
^=
|= |
← |
Table 1: Règles de priorité des opérateurs
Notons que les opérateurs logiques bit-à-bit sont moins prioritaires
que les opérateurs relationnels. Cela implique que dans des tests sur
les bits, il faut parenthéser les expressions.
5 Le branchement conditionnel
La forme la plus générale est :
if ( expression )
{
instruction-1
}
else
{
instruction-2
}
expression est évaluée. Si elle vaut true
, instruction-1 est exécutée, sinon instruction-2 est exécutée.
Le bloc
else
{
instruction-2
}
est facultatif.
Chaque instruction peut ici être un bloc d'instructions.
Par ailleurs, on peut imbriquer un nombre quelconque de
tests, ce qui conduit à :
if ( expression-1 )
{
instruction-1
}
else if ( expression-2 )
{
instruction-2
⋮
}
else if ( expression-n )
{
instruction-n
}
else
{
instruction-∞
}
6 Les boucles
6.1 Boucle while
La syntaxe de while est la suivante :
while ( expression )
{
instruction
}
Tant que expression est vérifiée (i.e., vaut true
), instruction est
exécutée.
6.2 Boucle do—while
Il peut arriver que l'on ne veuille effectuer le test de continuation
qu'après avoir exécuté l'instruction. Dans ce cas, on utilise la
boucle do—while.
Sa syntaxe est
do
{
instruction
}
while ( expression );
Ici, instruction sera exécutée tant que expression
vaut true
. Cela signifie donc que instruction est toujours
exécutée au moins une fois.
6.3 Boucle for
La syntaxe de for est :
for ( expr-1 ; expr-2 ; expr-3)
{
instruction
}
On doit comprendre cette boucle ainsi : expr-1 est la condition
initiale de la boucle, expr-2 est la condition de poursuite de la boucle et expr-3 est une expression exécutée après chaque tour de
boucle. L'idée est que expr-1 représente l'état initial d'un
compteur dont la valeur sera modifiée après chaque tour par expr-3, et la boucle continue tant que la condition expr-2
est vérifiée.
Par exemple,
for (int i=0; i<10; i=i+1)
{
System.out.println("Bonjour");
}
affichera à l'écran 10 fois le mot Bonjour suivi d'un retour à la ligne.
Une version équivalente avec la boucle while serait :
int i = 0;
while (i < 10)
{
System.out.println("Bonjour");
i = i+1;
}
7 Les instructions d'entrée et de sortie
7.1 Affichage
On utilise pour l'affichage les instructions suivantes :
-
System.out.print(expression);
affiche la valeur
textuelle d'une expression (opère sur les types primitifs,
String
, Object
).
System.out.println(expression);
affichage avec
passage à la ligne.
7.2 Lecture
On utilise les fonctions de la classe Ppl
. Pour lire un entier
entré au clavier et stocker sa valeur dans la variable x, la
syntaxe est
x = Ppl.readInt();
La classe Ppl
contient également les fonctions readChar
, readDouble
et readWord
.
La fonction Ppl.endOfInput
retourne un booléen qui vaut true
dès que
le caractère de fin de fichier est rencontré. Pour lire un ensemble
d'entiers sur l'entrée standard, on utilisera par exemple :
do
{
x = Ppl.readInt();
// instructions
}
while (!Ppl.endOfInput());
8 Fonctions
8.1 Définition
static type nomFonction( type1 para1, ..., typeN paraN)
{
déclarations de variables locales
instructions
return valeur;
}
-
type est le type de la valeur retournée par la
fonction, donnée comme argument de
return
. Si la fonction ne
retourne aucune valeur, elle est de type void
et l'instruction
de retour à la fonction appelante est return;
(ou omise).
- La fonction travaille sur une copie des valeurs de ses
arguments.
- Les
méthodes dynamiques, elle, ne sont pas précédées du mot-clef
static
.
Par exemple,
static long facto(int n)
{
long resultat = 1;
for (int i=2; i<=n; i=i+1)
{
resultat = resultat * i;
}
return resultat;
}
n'est rien d'autre que la fonction factorielle.
Il est possible de définir des fonctions ayant le même nom quand leur
nombre d'arguments ou le type de leurs arguments diffèrent.
8.2 La fonction main
public static void main(String[] args)
Les arguments de main
sont des chaînes de caractères, rangées
dans le tableau args
. Il s'agit des différents mots passés en
arguments de la commande java
NomClass. L'élément args[0]
correspond au premier argument, et non au nom de la classe.
Pour convertir les arguments de main
de type String
en l'un des
types primitifs, par exemple int
, on utilise la fonction
int Integer.parseInt(String str)
ou, de manière équivalente Boolean.parseBoolean
, Byte.parseByte
, Short.parseByte
, Long.parseLong
,
Float.parseFloat
, Double.parseDouble
.
Par exemple, si l'on veut exécuter un programme avec comme paramètres
une chaînes de caractères, un nombre entier puis à nouveau une chaîne de
caractères, nous aurons la fonction main
suivante :
public static void main(String[] args)
{
String pays = args[0];
int cp = Integer.parseInt(args[1]);
String ville = args[2];
⋮
}
Ainsi, si notre programme se nomme Prog, on pourra l'appeler par la
ligne de commande
java Prog France 91128 Palaiseau
9 Les enregistrements
Définition
class NomEnregistrement
{
// déclaration des champs
[final] type nomChamp;
}
Comme pour les variables, il faut qualifier de final
un champ
pour qu'il soit constant.
Déclaration d'un enregistrement
La déclaration d'un
enregistrement se fait de la même manière que pour toute
variable. Ainsi, la syntaxe est :
NomEnregistrement nomVariable;
où NomEnregistrement est le type, et nomVariable le nom de
la variable.
Allocation d'un enregistrement
Une fois une variable de type enregistrement déclarée, son allocation se fait par appel au constructeur. Par
défaut, la syntaxe est :
nomVariable = new NomEnregistrement();
Accès à un champ de la variable enregistrement
nomVariable.nomChamp
Constructeurs
On peut définir d'autres constructeurs :
-
Le constructeur est une fonction qui porte le même nom que
l'enregistrement ;
- Le type de l'objet retourné n'est pas mentionné, et il n'y a pas
d'instruction
return;
- Il permet par exemple d'affecter les champs de l'objet
construit, désigné par
this
.
Par exemple,
class Point
{
double abscisse;
double ordonnee;
Point(double x, double y)
{
abscisse = x;
ordonnee = y;
}
}
On appelle alors ce constructeur par
Point p = new Point(42, 55.5);
Remarquons que l'on peut écrire le constructeur ainsi :
Point(double abscisse, double ordonnee)
{
this.abscisse = abscisse;
this.ordonnee = ordonnee;
}
Dans ce cas, l'utilisation du mot-clé this
est requise pour
distinguer les arguments des champs de l'enregistrement. Ainsi,
this.abscisse
correspond au champ abscisse
d'un
enregistrement de type Point
alloué par le constructeur. La
variable abscisse
correspond, elle, à l'argument abscisse
du constructeur.
10 Les tableaux
Déclaration
type[] nomTableau;
On peut également initialiser un tableau à sa déclaration :
type[] nomTableau = {liste des éléments};
où les éléments de la liste sont séparés par des virgules.
Allocation
nomTableau = new type[expr];
où expr est une expression dont la valeur est un entier
définissant la longueur du tableau, i.e. son nombre d'éléments.
Accès aux éléments
Les éléments d'un tableau de taille N sont numérotés de 0 à
N−1. On accède à l'élément d'indice i
par nomTableau[i]
.
Taille d'un tableau
nomTableau.length
fournit la longueur du tableau nomTableau.
Tableaux multi-dimensionnels
La déclaration d'un tableau à deux dimensions est de la forme
type[][] nomTableau;
et l'accès à un élément se fait par nomTableau[i][j]
.
nomTableau[i]
désigne la ligne d'indice i du
tableau. On peut allouer toutes les lignes simultanément si elles ont
la même taille :
tab = new int[nbLignes][nbCol];
ou allouer les lignes séparément, par exemple pour un tableau
triangulaire :
tab = new int[nbLignes][];
for (int i=0; i< tab.length; i=i+1)
tab[i] = new int[i+1];
11 Les fonctions mathématiques
La classe java.lang.Math
contient les fonctions mathématiques
usuelles. Elle définit les constantes mathématiques e et π, de
type double
: E
et PI
.
Les fonctions associées sont :
int abs (int a) |
valeur absolue |
long abs (long a) |
|
float abs (float a) |
|
double abs (double a) |
|
double sin (double a) |
sinus |
double cos (double a) |
cosinus |
double tan (double a) |
tangente |
double asin (double a) |
arc sinus |
double acos (double a) |
arc cosinus |
double atan (double a) |
arc tangente |
double atan2 (double y, double x) |
convertit (x,y) en polaire
(r,θ) et renvoie θ |
double toDegrees(double angrad) |
convertit un angle en radians en
degrés |
double toRadians(double angdeg) |
convertit un angle en degrés en radians |
double cosh(double x) |
cosinus hyperbolique |
double sinh(double x) |
sinus hyperbolique |
double tanh(double x) |
tangente hyperbolique |
double exp (double a) |
exp |
double log (double a) |
log népérien |
double log10 (double a) |
log en base 10 |
double sqrt (double a) |
racine carrée |
double cbrt(double a) |
racine cubique |
double pow (double a, double b) |
puissance |
double floor (double a) |
partie entière (inférieure) de a |
double ceil (double a) |
partie entière (supérieure) de a |
double rint (double a) |
entier le plus proche de a |
int round (float a) |
entier le plus proche de a (stocké dans
un int ) |
long round (double a) |
entier long le plus proche de a |
int max (int a, int b) |
maximum |
long max (long a, long b) |
|
float max (float a, float b) |
|
double max (double a, double b) |
|
int min (int a, int b) |
minimum |
long min (long a, long b) |
|
float min (float a, float b) |
|
double min (double a, double b) |
|
double random () |
retourne un nombre aléatoire de [0;1[ |
12 Le système de fichiers d'Unix/Linux
Les fichiers d'une machine Unix/Linux sont organisés en un arbre dont les noeuds internes sont les répertoires.
A chaque utilisateur
(login
) correspond un répertoire particulier, c'est son
home directory dans lequel il peut construire son arborescence
personnelle. Ce répertoire s'écrit ~login
. Pour un utilisateur ~ (sans le login) désigne son propre home directory.
Un chemin dans l'arborescence s'écrit en énumérant les noeuds rencontrés avec des / comme séparateurs, par exemple
~/INF_321/TD1/
A partir de tout répertoire, ..
désigne le répertoire père et . le répertoire lui-même.
12.1 Les principales commandes
cd nom_de_repertoire
Change Directory
permet de se placer dans le répertoire nom_de_repertoire
. Utilisée sans argument, la commande cd
replace dans le home directory.
ls nom_de_repertoire
liste le contenu du répertoire nom_de_repertoire
. Utilisée sans argument, elle liste le contenu du répertoire courant.
L'option -a
permet de lister également les fichiers dont le nom commence par .
, l'option -l
affiche les propriétés des fichiers (droits d'accès, propriétaire, taille, date de modification), l'option -t
liste les fichiers en les triant suivant la date de la dernière modification.
mkdir nom_de_repertoire
MaKe Directory
crée le répertoire nom_de_repertoire
.
rmdir nom_de_repertoire
ReMove Directory
supprime le répertoire nom_de_repertoire
, à condition qu'il soit vide.
cp fichier_depart fichier_arrivee
cp fichier1 [ fichier2 fichier3...] repertoire_arrivee
CoPy
Si les deux arguments sont des noms de fichier, la commande copie le fichier désigné par le premier argument dans le fichier désigné par le second. Si le dernier argument est un répertoire existant, tous les fichiers désignés par les arguments précédents sont copiés dans ce répertoire.
mv fichier_depart fichier_arrivee
mv fichier1 [ fichier2 fichier3...] repertoire_arrivee
MoVe
déplace des fichiers. La syntaxe est identique à celle de cp
.
rm fichier1 [ fichier2 fichier3...]
ReMove
supprime le ou les fichiers donnés en arguments.
pwd
Print Working Directory
affiche le répertoire courant.
12.2 Les expansions d'arguments
Certains caractères spéciaux sont interprétés dans les arguments. Les deux les plus utilisés sont :
?
qui peut être remplacé par n'importe quel caractère ;
*
qui peut être remplacé par une chaîne quelconque de caractères (incluant la chaîne vide).
Par exemple, la commande
rm TD?/*.class
supprime tous les fichiers dont le nom est suffixé par .class
dans tous les répertoires dont le nom est formé de la chaîne de caractères TD
suivie d'un caractère (par exemple, TD1
, TD2
, mais pas TD10
).
12.3 Redirection des entrées-sorties
Les commandes et programmes lisent et affichent leurs données respectivement dans l'entrée standard (le clavier) et sur la sortie standard (l'écran). Il est possible de modifier ce comportement par défaut en redirigeant l'entrée standard ou la sortie standard vers un fichier.
- L'opérateur
>
redirige la sortie standard vers un fichier. Par exemple, avec
java Prog > fichier_sortie
tout ce qui est affiché à l'exécution de Prog
est écrit dans le fichier fichier_sortie
. De la même manière, ls > fichier
, écrit le résultat de la commande ls
dans le fichier fichier
.
- L'opérateur
<
redirige l'entrée standard vers un fichier. Par exemple, avec
java Prog < fichier_entree
les données lues au cours de l'exécution de Prog
ne sont plus celles entrées au clavier mais celles qui se trouvent dans le fichier fichier_entree
.
Dernière mise à jour :
05/05/2010
Anne [point] Canteaut [arobase] inria [point] fr
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HEVEA.